Nous avons pour la plupart d'entre nous tous été un vendredi ou un autre dans une situation embarrassante dût à la longueur d'un sermon, au retard du prêche ou à son avancement,...
Inutile de préciser que beaucoup de nos frères sont lésés par le manque d'organisation et de compréhension de la part de certains de nos prédicateurs (qu'Allah les rétribue en bien pour leurs efforts plus que conséquent pour la direction du jumu'a).
Aussi les contraintes que l'on rencontre dans notre pays (rigidité des horaires de travail, mosquées éloignées, changement d'heures (été/hiver),...) aident suffisamment le shaytan à repousser bon nombre de musulmans à accomplir l'obligation qu'est l'assemblée du vendredi. Cela devrait nous pousser à la rigueur communautaire concernant l'organisation hebdomadaire de cette prière afin de permettre (si Allah le veut) à tout musulman de remplir son obligation sans préjudice.
D'après la traduction d'un livre de Khaled abu Said (prédicateur saoudien) concernant le sujet, nous allons noter ci-dessous quelques erreurs souvent commis par les orateurs du vendredi :
Allonger le sermon et écourter la prière.
'ammar dit : J'ai entendu le Prophète (paix et bénédiction d'Allah sur lui) dire : "La longue prière de l'homme son court sermon sont des signes de son érudition, prolongez donc la prière et écourtez le sermon. Il y a, en outre, dans l'éloquence une forme de sorcellerie" (Muslim).
En fait, il faut tenir compte du besoin des gens et de leur situation.
Jabir Ibn Samura dit : "Je priais avec le Messager d'Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) sa prière était de durée raisonnable de même que son sermon" (Muslim). raisonnable a le sens ici de : ni trop long, ni trop court.
- Ne pas bien se préparer pour le sermon, ne pas choisir le sujet adéquat et ne pas répondre aux besoins des gens.
- Les erreurs d'expression durant le prêche chez certains orateurs.
- L'argumentation de certains orateurs par des hadith faibles ou inventés ainsi que des récits inadmissibles, sans mentionner ce fait.
- Se limiter aux invocations lors du second sermon et en faire une habitude.
- N'exposer aucun argument puisé du Quran durant le prêche, ce qui est contraire à la tradition du Prophète (paix et bénédiction d'Allah sur lui).
- L’absence d'implication des orateurs dans leurs sermons.